Deuxième édition des Rencontres des villes moyennes | Le bâti ancien, un bien embarrassant héritage ?
Comment protéger un patrimoine attractif, attirer des populations pour le voir et l’entretenir ? De même, comment intégrer ce patrimoine ancien, remarquable, dans les stratégies d’innovation ?
Le bâti désigne aussi bien les logements que les boutiques, ou espaces d’entreprises. Il s’inscrit donc dans axes de politiques publiques qui visent la rénovation des logements et l’augmentation du parc disponible, la modernisation des espaces disponibles aux activités, la conservation d’un art d’habiter de qualité. Le bâti ancien est également soumis aux nouvelles normes environnementales et la maitrise de la consommation énergétique ne facilite pas l’agilité des usages. Pour autant, l’innovation dans les villes moyennes ne manque pas. Réhabilitation de friches, anciens bâtiments administratifs, voire transformation de maison médiévales devenues idéales au logement, autant de mesures que Cahors ou Libourne, par exemple, et le projet Action Cœur de Ville défendent. Comme le rappelle Franck Hovorka, directeur de la Fédération des promoteurs immobiliers, « il est nécessaire de passer d’une posture de mise en musée du bâti ancien à une posture de mise en vie ». Ces questions soulèvent enfin un important enjeu de justice spatiale, et d’égalité d’accès. Au temps du renouveau des villes moyennes, le cœur de ville et le bâti remarquable ne doit pas être l’apanage de populations plus aisées pour qui l’accès au logement est plus simple.
La Fabrique de la Cité a convié Franck Hovorka, Directeur technique et innovation, Fédération des Promoteurs, Rollon Mouchel-Blaisot, Préfet et Directeur du programme Action Cœur de Ville et Philippe Buisson, maire de Libourne pour en discuter.
Session 5 – Le bâti ancien, un bien embarrassant héritage ? Comment projeter dans le futur le patrimoine ancien et construire le patrimoine de demain ?
L’intégralité des replays des sessions est disponible sur notre site.